Les gens de la caverne Lorsque les jeunes gens se furent retirés dans la caverne, ils s’écrièrent : « Seigneur ! Accorde-nous ta miséricorde, et assure-nous la droiture dans notre conduite. » (Coran, 18, 10) De jeunes hommes pieux, las de leur peuple impie, Se retirèrent un jour, loin de toute la vie, Dans une caverne, et ils dirent : « Seigneur, Que ta miséricorde soit notre lueur. Montre-nous le chemin des bons et des justes. » Le Seigneur entendit leur prière auguste Et il les endormit trois siècles et neuf ans. Le soleil dans le ciel se levait en rêvant, Tandis qu’il éclairait leur caverne étroite, Tantôt à leur gauche, tantôt à leur droite, Alors qu’ils y dormaient ensemble avec leur chien. Ils étaient terrifiants dans leur sommeil ancien, Et quiconque les eût vus eût pris la fuite, Semblaient avoir des griffes et étaient hirsutes, Étaient vénérables et pareils à des morts Et gardés par leur chien imperturbable et fort Qui avait l’air, comme eux, d’une statue en pierre. Après trois-cent-neuf ans, ils se réveillèrent. Lorsque Dieu les tira de leur profond sommeil, Ils étaient étonnés de revoir le soleil Et ils pensaient avoir dormi dans leur demeure Un jour seulement, ou seulement quelques heures. L’un d’eux dit : « Dieu sait quel temps nous avons dormi ! N’oubliez pas : Tarse est la ville de l’ennemi. Que l’un d’entre nous y aille, et qu’il achète La nourriture la plus pure et parfaite En restant à notre sujet silencieux. Ils voudraient nous forcer à adorer leurs dieux Pour notre perdition, ou nous lapideraient. Leurs idoles jamais, frères, ne nous aideraient Si nous y croyions. Demeurons en ces lieux |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 5 novembre 2020
Les gens de la caverne
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