dhul-qarnayn Ils t’interrogeront au sujet de Dhul-Qarnayn. Dis-leur : Je vous raconterai son histoire. Nous affermîmes sa puissance sur la terre, et nous lui donnâmes les moyens de surmonter tous les obstacles. (Coran, 18, 83-84) Dhul-Qarnayn, dont le cœur était pur et pieux, Était un roi puissant, sage et béni par Dieu. Il alla, le repos ne pouvant lui suffire, Jusqu’au pays lointain où le soleil expire Puis se couche dans une source de feu. Le Seigneur lui dit : « Ô Dhul-Qarnayn, tu peux Si tu le désires, châtier ce peuple impie Et conquérir sa terre, ou le garder en vie. » Dhul-Qarnaynrépondit : « Pour eux sans pitié, Tous les infidèles, Seigneur, seront châtiés, Et nous les livrerons à Dieu, pour qu’ils subissent Dans l’autre monde aussi, les plus affreux supplices. Quant à ceux qui croiront et qui feront le bien, Pour eux bienveillants, nous ne leur ferons rien, Et s’ils sont à notre parole dociles, Trouveront avec joie nos préceptes faciles. » Sa mission accomplie, Dhul-Qarnayn se remit À marcher, jusqu’à ce qu’il se trouvât parmi Un peuple farouche, sans maisons ni sèves, Au pays lointain où le soleil se lève. Il prit une autre route et vit, fort agité, Un peuple qui vivait entre deux monts sculptés. Ce peuple, qui était ancien et sauvage, Ne pouvait entendre que son propre langage Et il n’avait, dans son esseulement altier, Aucun voisin, comme il n’avait aucun allié. On dit à Dhul-Qarnayn : « Il faut que tu nous sauves ! Gog et Magog sortent comme des bêtes fauves De leurs antres, chaque fois pour nous assaillir. Peux-tu, pour qu’ils cessent de nous envahir, Élever entre eux et nous une barrière ? Tu gagneras une récompense. » Sévère, Dhul-Qarnaynrépondit : « Gardez votre présent. Le Seigneur est pour moi plus que vous bienfaisant. Je n’attends de vous que de la force et du zèle, Obéissez-moi et soyez-moi fidèles, Secondez mes efforts, et contre ces pillards J’érigerai pour vous un puissant rempart. Apportez-moi du fer. Jusqu’à ce qu’il s’enflamme, Soufflez dessus. Quand le mur sera fait, nulle âme Ne le traversera. L’ennemi sera perdu. » Quand ce fut fait, le roi prit de l’airain fondu Et le versa dessus. Gog et Magog ne purent Ni l’escalader ni le percer, et ils se turent. Dhul-Qarnaynalors dit au peuple joyeux : « Cet ouvrage est l’effet de la grâce de Dieu. Quand du Jugement dernier sonnera la fatale heure Et que Gog et Magog quitteront leur demeure À la fin du délai à ce monde imparti, Ce mur sera par Dieu lui-même anéanti, Car il est tout-puissant et il est redoutable |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 6 novembre 2020
Dhul-Qarnayn
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