La mère de moïse Le cœur de la mère de Moïse fut accablé de douleur ; peu s’en fallut qu’elle ne découvrit son origine ; elle l’aurait fait si nous n’avions pas raffermi son cœur afin qu’elle aussi fût croyante. (Coran, 28, 10) Le Seigneur dit à la mère de Moïse : « Mère, allaite ton fils. Que cela te suffise. Si tu trembles, toutefois, de son ennemi vil, Dépose son berceau sans crainte sur le Nil. Nous te le rendrons, et il sera prophète, Car notre volonté, mère, sera faite. » L’enfant fut recueilli, pour qu’il fût leur tourment, Par les serviteurs de Pharaon. Joyeusement La femme du tyran, à son époux funeste, S’écria : « Cet enfant est un présent céleste ! Ne le tue pas, je t’en implore ! Qu’il devienne Notre fils, et qu’il nous console et nous soutienne. » La mère de Moïse, accablée de douleur, Ne pensait qu’à son fils, objet de tous ses pleurs ; Elle allait se trahir, vaincue par ses larmes, Mais Dieu la raffermit malgré ses alarmes. Elle dit à sa sœur : « De le suivre prends soin », Et la sœur de Moïse, en le suivant de loin, Le vit sans être vue. Ne voulant que sa mère, L’enfant repoussait les nourrices étrangères, Car Dieu lui interdit et leurs seins et leur lait. Alors aux serviteurs sa sœur dit : « S’il vous plaît, Je puis vous enseigner une bonne famille Qui va sur cet enfant comme sur sa pupille, Veiller avec soin, l’aimer et le nourrir. » Et c’est ainsi que Dieu empêcha de mourir |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 1 novembre 2020
La mère de Moïse
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