RE-Seigneur, je n'ai cessé, dès la fleur de mon âge D’après le poème « Seigneur, je n'ai cessé, dès la fleur de mon âge » de Jean Vauquelin de La Fresnaye (1535-1607) duquel je ne garde ici que la première strophe Seigneur, je n'ai cessé, dès la fleur de mon âge, D'amasser sur mon chef péchés dessus péchés, Des dons que tu m'avais dedans l'âme cachés, Plaisant, je m'en servais à mon désavantage. Loin de toi je marchais, à mon insu dans l'ombre, Et mon âme s'usait comme un vieux vêtement Dans les vains plaisirs et les vains enchantements, Infinis et pareils à des néants sombres. J'étais impétueux, Seigneur, comme un orage, (Nos mauvaises actions nous pétrifient le cœur), Vaincu par mes vices, je me croyais vainqueur, Et des oasis je croyais mes mirages. Ma jeunesse, pareille au char de l'Aurore, Passait rapidement dans des torrent nombreux, Mes heures s'envolaient et j'en étais heureux... En tremblant, de ces temps je me souviens encore. Dans les délices je détruisais mon âme Et dans les voluptés je me brisais le corps, Le vague étourdissement qui saisit les plus forts S'emparait de moi comme une immense flamme ! Mais tu m'as ramené vers toi, dans ta clémence Pareil, Seigneur, au vent doux qui ramène au port Le vaisseau tourmenté par l'orage et la mort Et qui errait sans fin dans la mer immense. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 8 août 2020
Re-Seigneur, je n'ai cessé, dès la fleur de mon âge
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