RE-Renaissance D’après le poème « Renaissance » de René-François Sully Prudhomme (1839-1907) duquel je ne garde ici que la première strophe Je voudrais, les prunelles closes, Oublier, renaître et jouir De la nouveauté, fleur des choses, Que l'âge fait évanouir. Comme une rose solitaire Mon âme aux pétales vermeils Pour parfumer toute la terre S'épanouira sous le soleil ; Comme une poussière dorée Mon corps s'envolera, léger, Loin de cette vie abhorrée Qui se plaît à nous affliger ; Comme un oiseau exotique Mon cœur heureux va déployer Au-dessus des cités antiques Et des anciens pays noyés Ses deux grandes ailes blanches ! En quittant l'arbre des vivants, Je casserai la frêle branche De la réalité ; le vent M'emportera comme une onde Emporte un vaisseau tourmenté, Loin des hommes et du monde, Vers des continents enchantés. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 16 août 2020
Re-Renaissance
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