RE-nuit septième
D’après le poème « Nuit septième » de
Théophile Dondey dit Philotée O’Nedddy (1811-1875) duquel je ne garde ici que les
deux premiers vers.
C’est l’heure
symphonique où, parmi les ramures,
Roulent du
rossignol les tendres fioritures ;
Tout s’endort,
hormis le poète et le voleur,
L’un cache son
butin comme l’autre ses pleurs,
Et du haut du
firmament, une paix profonde,
Telle une
invisible pluie, tombe sur le monde.
La douce nuit
entend les lamentations
Du pauvre
rossignol seul dans la création
Et qui chante un
beau chant aux rimes nombreuses,
Une interminable
mélodie ténébreuse,
Un chant qui
imite le mouvement de la mer
Avec le
roulement de ses grands flots amers ;
Tandis qu’il dit
des vers, la nuit, encre noire,
De tous les
êtres seuls écrit les histoires,
De ceux qui
aiment le rêve et la dérision
Et qui dorment,
bercés par leurs télévisions,
Las de tout, à
la main la télécommande,
Et dévorés par
leurs lassitudes gourmandes !
Beau rossignol,
es-tu triste ou alors joyeux ?
Qui le sait ?
On ne te voit pas avec les yeux,
Et ta musique
semble un spectre qui erre
Dans la forêt,
entre le ciel et la terre.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 21 juillet 2020
Re-Nuit septième
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