Les merveilles de la délicatesse
Souvent, tes
doigts blancs sur moi se posent,
Légers comme les
plumes des oiseaux,
Doux comme les
pétales d’une rose,
Pour entrer en
moi ainsi que de l’eau.
Ta personne
sublime et légère
M’étreint avec
la puissance de l’air,
Fragile et
insondable chimère,
Enfant des nuits
sombres et du soleil clair !
Ta parole ailée
court le vaste monde
Et va avec
bonheur par monts et vaux,
Je l’entends, et
pareil à une onde,
Quand elle
emplit mon cœur et mon cerveau,
Je vais vers
toi, éphémère rivage,
Poussé par ton
parfum qu’on ne voit pas,
Qui de sa grotte
fait sortir le sage
De chercher la vérité
soudain las !
Miroirs des pensées
et des mystères,
Tes yeux ténébreux
voient mon être nu
Comme un marin
de loin voit la terre
Avant d’être à
sa demeure revenu,
Et spectre de la
nuit, tu me visites,
Invisible,
toujours, et sans raison,
Tu m’enchantes
dans l’ombre, et tu habites
Mon cœur qui t’aime
et qui est ta maison.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 8 avril 2020
Les merveilles de la délicatesse
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
23:32
Libellés :
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