La base du bizarre
Tout ce qui est
différent effare,
Et tout ce qui
ne nous ressemble pas
Est appelé
étrange et bizarre
Par tous les
esprits de comprendre las.
L’autre est un
miroir terrible et sombre
Où apparaît
notre être déformé
Qui reluit comme
une flamme dans l’ombre
Devant nos yeux
éblouis et alarmés ;
L’autre est le
même et toujours il change
Comme pour
défier notre entendement,
Et le monde devient
soudain étrange
Avec ses
murmures et ses grondements.
Ce qui est laid
et ce qui est sublime
Se ressemblent
comme deux ciels d’hiver,
Et la vertu
souvent ressemble au crime,
Les idées aux
idées, les vers aux vers ;
Le nouveau
opprime les habitudes,
On le maudit
alors, on en a peur,
Et on condamne à
la solitude
Tous les
prophètes et tous les penseurs ;
L’homme et l’homme,
la femme et la femme,
Vaisseaux dans des
océans différents,
Ne se
comprennent pas ; le corps et l’âme
Sont deux
oiseaux dans deux azurs errant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 7 avril 2020
La base du bizarre
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