terreurs englouties
Au fond de l’océan
de nos chambres étroites,
Sont savamment
tapies d’innombrables terreurs
Qui regardent à
gauche et qui regardent à droite
Avant de
traverser la rue de notre cœur.
Elles sont sous
le lit, elles sont dans l’armoire,
Horreurs ricaneuses
qui raillent nos esprits,
Et on entend le
bruit de leurs pensées noires
Qui dans l’ombre
devient un effroyable cri ;
Nous devenons
petits et elles grandissent,
Flammes plus
radieuses dans la profonde nuit,
Nous les
maudissons et elles nous maudissent,
Et notre
entendement a soudain peur et fuit !
Pour celui qui
est seul, toute chambre est un monde,
Un monde
familier et pourtant mystérieux
Que les Terreurs
emplissent ainsi que des ondes
Avec un
grondement infini et furieux
Se répétant sans
fin dans notre âme obscure !
Ô spectres, ô
échos, que faites-vous ici,
Dans mon
appartement, votre forêt impure
Où vous me
racontez vos funèbres récits ?
Le cauchemar
nous emporte à des pays sombres
Qui n’ont point
de rivages et n’ont point de soleils,
Et où nos
vaisseaux errent avec effroi dans l’ombre
Sans trouver les
phares éteints par nos sommeils.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 14 avril 2020
Terreurs englouties
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