la chaîne la plus sainte
À ma femme et mon fils.
S’il est une
chaîne sainte, c’est la famille.
Être entouré de
ses fils et de ses filles,
Petits soleils
qu’on voit briller dans la maison,
Chaque matin,
chaque soir, aux quatre saisons,
Y trouver, comme
des pièces d’or, des sourires
Qu’on ne se
lasse pas de revoir reluire,
Aimer le
désordre qu’on voit autour de soi,
Se sentir plus
comblé de bonheur que les rois
Quand vient à
nous un doux être minuscule,
Ne pas souffrir
du vide et du crépuscule
Dans un
appartement désert et exigu,
D’une voix
innocente ouïr le son aigu
Chanter,
pareille à la plus aimable tempête,
Dans notre âme
aussi bien que dans notre tête,
Être dans sa
demeure, être dans son pays,
Être toujours
aimé, ne pas être obéi,
Rire à pleins
poumons quand on fait une bêtise,
Ne pas voir dans
son toit une nuée grise,
Ne jamais
maudire la nuit, car il fait jour
Dans une maison
où il y a tout notre amour,
Courir derrière
un fils, non après les honneurs,
C’est là toute
la joie, c’est là tout le bonheur.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 1 février 2020
La chaîne la plus sainte
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