solitude naturelle
Dans ce vaste
monde où nous vivons seuls,
Tout a sa nuit
et tout a son linceul,
Et toutes les
choses et tous les êtres,
Brises qui
passent par la fenêtre,
S’en vont dans
mille chemins différents.
Nous sommes
pareils à des spectres errants,
Chacun a sa
mission et son rôle,
Le bonheur est
plus loin que le pôle,
Nous le
cherchons dans de chauds continents.
Chacun vit et
vieillit en s’étonnant
De perdre ses
amis et ses chimères,
D’avoir des
pensées aussi amères
Que tous les
océans réunis ;
Avant de
commencer tout est fini,
Le temps détruit
la beauté altière
Et les
affections les plus sincères ;
Cendres que tout
cela et vains néants !
Car le Ciel
infini, en nous créant,
Comme entre des
îles inhospitalières,
Emplit de
tempêtes nos âmes fières,
Et tels des
vaisseaux par les vents surpris,
Éloigna nos cœurs
et nos esprits.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 23 janvier 2020
Solitude naturelle
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