Le débris d'un hôtel
Manoir abandonné
et sombre
Que n’éclaire
pas le soleil,
L’hôtel pleure
seul dans l’ombre
Comme une veuve
sans sommeil.
Il pousse comme
un nuage
Sur son roc
coiffé de brouillard,
Immobile et
vaste image
Qui n’attire
plus les regards,
Les herbes
sauvages croissent
Au-delà de ses
murs cassés
Que le temps
sans pitié froisse
Et qui
rappellent son passé,
Derrière ces
grandes fenêtres
Qui laissent
entrer et pluies et vents,
Une multitude d’êtres
A pleuré et
souri souvent,
Maintes familles
sont venues
Dans ces
chambres emplies de soir
Où, jadis,
maintes femmes nues
Ont aimé leurs
grands miroirs,
Derrière ces statues
sans sève
Et dont la
mousse est le linceul,
Maints amants
ont caché leurs rêves,
S’embrassant et
se croyant seuls.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 27 novembre 2019
Le débris d'un hôtel
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