Le village élastique
Souvent, sous le
ciel plein de lumière,
Je vois briller
les humbles chaumières
D’un village
sans fardeaux et béni
Dont je rêve,
petit et infini
Comme ses ruisseaux
aux douces ondes
Qui vont
lentement jusqu’au bout du monde.
Ses fleurs sont
rouges, ses arbres pesants
Emplis de
parfums et de fruits luisants,
Et l’abeille
partout y butine,
Une paix
éternelle et divine
Y règne, se
répétant sans lasser,
On y entend les
nuages passer
Et les roses s’épanouir,
et l’herbe
Chanter tous les
matins des chants superbes,
Il est éphémère
comme un plaisir,
Sa forme change
au gré de mes désirs,
Aussi souple que
le corps du rêve,
La lune y
reluit, le soleil s’y lève
Au même moment,
le jour et la nuit
S’y aiment, et en
étant ailleurs j’y suis.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 31 juillet 2019
Le village élastique
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