la planète de la tristesse
C’est un sombre désert sans fin
Qui ouvre son aile noire
Au cœur de son monde sans gloire,
Incommensurable et défunt.
Rien ne pousse, hormis la douleur,
Dans cet insondable vase
Qui fait mourir toutes les fleurs
Comme le dernier mot la phrase,
Rien n’éclaire la vaste nuit
De ce manoir plein de ténèbres
Que le soleil effrayé fuit
Et qui erre, seul et funèbre,
Dans le grand espace infini
Et les univers sans bornes,
Pareil aux vieux spectres punis
Vêtus de leurs linceuls mornes !
Depuis des siècles, ennuyé,
Victime du vertige blême,
Monde sur sa canne appuyé,
Il tourne toujours sur lui-même.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 7 juillet 2019
La planète de la tristesse
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: