la beauté arrogante
Je suis belle,
mortels, et je le sais !
Si vous saviez
combien de fois, rustres,
Les fleurs s’épanouirent
quand je passais
Pour rendre
hommage à mes charmes illustres,
Et les oiseaux
chantaient à mon passage !
Je rends plus
pensive la Création,
Et je rends les
hommes moins sages
Quand je remplis
leurs cœurs de passion !
Quand je marche,
j’écrase tous les cœurs
Comme on
écraserait des branches sèches,
Et on frémit de
mes grands pas vainqueurs
Comme on
frémirait d’ardentes flèches,
Le vent est
amoureux de ma chevelure,
Tous les yeux sont
amoureux de mes yeux,
Le soleil est
épris de mon allure
Et obéit à mon
regard radieux !
Je règne sur l’obscure
humanité
Qui d’être sa
déesse m’implore ;
Tout doit obéir
à ma vanité,
Et je donne des
ordres à l’aurore !
Oh, tais-toi,
malheureuse imbécile !
Le temps à ta
beauté sera fatal !
Dans les
imaginations fertiles
Jamais tu ne
seras un idéal.
On te voit et on
t’oublie, car tu es
De ces choses
charmantes et nulles
Qu’on voit
partout dans le monde muet
Et où il n’y a
pas de crépuscule.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 9 mai 2019
La beauté arrogante
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