aux absents
Vous me manquez.
Votre amour me brûle
Comme un grand
soleil que j’ai dans le cœur
Et comme une
tunique d’Hercule
Que je porte
toujours, fardeau vainqueur.
Vous me manquez.
C’est à vous que je pense
Quand le jour
commence à blanchir le ciel
Et quand la
nuit, tache d’encre immense,
Noircit le livre
du monde éternel.
Vous me manquez.
Hélas, tout me rappelle
Votre absence :
les vieux murs sans couleurs,
Les menus
objets, les choses cruelles
Et le vase où se
meurent quelques fleurs.
Vous me manquez
quand la fatigue s’empare
De mon cœur,
pareil à ces vieilles tours
Cassées par le
temps et qui effarent !
Mes nombreux
souvenirs et un seul amour,
C’est tout ce
qui aujourd’hui me reste.
Je pense à mes
vivants et à mes morts,
Et cette pensée
douce et funeste
Me remplit de
tendresse et de remords.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 8 mai 2019
Aux absents
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: