LA tempête de sang
Comme une
tempête qui perd les voiles
Cassées çà et là
dans l’immensité,
Bien loin de la
salutaire étoile
Et des pays par
les hommes habités,
Mon sang hurle
dans la mer de mon être,
Il me tourne et
me retourne le cœur,
Quand il gronde,
je n’en suis plus le maître,
Et il répète son
rire vainqueur,
Il tombe comme l’aigle
sur sa proie,
Plus pesant que
les mondes réunis,
Sur toute la
création qu’il noie,
Et dans l’abîme
sans fin la bannit !
Comme si mon
corps était le Tartare,
Comme si mon
esprit était l’enfer,
Il crie et de
son cachot s’effare
En agitant
frénétiquement ses fers,
Pareil à un
cheval que rien ne dompte,
Dont la crinière
est en feu, qui hennit,
Se cabre, court
dans sa prison et compte
Les gouffres
ouverts et les mondes infinis !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 5 avril 2019
La tempête de sang
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