persécutions
Cessez
donc de passer, immenses nuages
Qui
faites dans le ciel un éternel voyage,
Oiseaux,
ne chantez plus, arrêtez de rugir,
Vents
impétueux, et toi, soleil, de rougir !
Que
désire la mer et que nous veut l’onde ?
Où
peut-on aller quand on est las du monde ?
Il
nous noie, imprudents nageurs, sous ses grands flots
Dont
le grondement couvre le bruit de nos sanglots,
Et
nous appesantit comme un linceul de choses
Avec
son firmament, ses forêts et ses roses !
Le
monde nous assaille et il nous envahit !
Si
seulement je pouvais, loin de ses plats pays,
M’envoler
au-delà du ciel et de l’espace,
Passer
dans l’univers comme le temps passe,
M’en
aller sans regrets loin de tous les humains !
Ô
grands vents de l’esprit passant votre chemin,
Prenez
un voyageur dont le cœur est sincère
Dans
vos invisibles et sublimes serres
Grandes
comme le monde et comme le néant,
Jusqu’au
pays des spectres et des anciens géants,
Réduisez-moi
en cendre et faites-moi poussière
Pour
que j’ouvre mes deux ailes dans la lumière,
Pareil
au grand Phénix toujours ressuscité
Et
qui quitte son corps et le monde habité
Etranger
et semblable à la fois à lui-même,
Rayonnant,
embrasé, lumineux et blême,
Se
délestant de ses plumes et de sa peau,
Au
sein de l’incendie trouvant le doux repos.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 21 mars 2019
Persécutions
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
22:44
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