le spectre de la beauté
Toi qui es aussi
radieuse que belle
Comme un peu de
soleil et de nuit,
Dis-moi, que
veux-tu, mon éternelle
Qui me hante et
qui partout me suit ?
Veux-tu des
châteaux plus hauts que le ciel
Dont les
superbes sommets s’élèvent
Jusqu’aux astres
courants et irréels
Qui dans l’immensité
reluisent et rêvent ?
Veux-tu un
temple dont tu es l’idole
Empli, le jour,
de tes adorateurs,
Et le soir du
parfum doux et frivole
De l’encens de
tes calmes orateurs ?
Veux-tu des
coffres tout pleins de trésors,
Plus pesants que
la soleil et la lune,
Et des bijoux
aussi grands que ton corps,
Infinis comme
les grains des dunes ?
Veux-tu que je
te cueille les étoiles
Que je mettrai
dans ton vase sacré
Comme des fleurs
sombres et idéales
Qui s’épanouissent
à ton nom adoré ?
Je n’ai, hélas,
que ma lyre et mes vers,
Si tu en veux.
Mais je te promets la gloire
Et que ton nom
remplira l’univers
Ainsi qu’une
coupe où l’on peut boire !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 23 mars 2019
Le spectre de la Beauté
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