le rire
Ils sont
défunts, ces temps antiques et bénis
Où l’on faisait
tomber en riant des étoiles
En déchirant la
Création comme un voile
Et en emplissant
de musique l’infini !
Comme la Nature
le rire, jeune et vert,
Retentissait doucement
dans les menues chaumières,
Et pareil à l’encens
et à la lumière,
Allait jusqu’au
ciel bleu, partout dans l’univers !
L’homme était un
enfant et le monde un berceau,
Ils se
réveillaient tous les deux ensemble
En souriant au
soleil et à l’herbe qui tremble,
Attentifs à l’aurore
et au bruissement de l’eau ;
Nous étions
jeunes alors ! nous étions innocents,
Et notre cœur
avait encore les joues roses,
Et l’homme en
harmonie avec toutes les choses
Etait beaucoup
plus doux et beaucoup plus puissant.
Aujourd’hui,
nous avons grandi. Et notre cœur
Est aussi vieux
maintenant que les vieilles ruines,
Empoussiéré et
comme un livre que contamine
L’encre souillée
du Temps, cet écrivain vainqueur !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 26 mars 2019
Le Rire
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