placebos
Dis-moi maints
mots d’amour, maintes choses
Qui font s’épanouir
comme une rose
Mon âme ;
dis-moi que la mort n’est rien,
Dis-moi, mon cœur,
qu’un jour tout ira bien,
Que je suis
Dieu, que tu es éternelle,
Que la vie
ici-bas est toujours belle,
Malgré ses
fatigues et ses tourments,
Que nous
resterons jeunes et charmants,
Et qu’il suffit
toujours d’y croire !
Prouve-moi que
la nuit n’est pas noire
Et que l’abîme n’est
point profond !
Faisons donc ce
que tous les hommes font :
Mentons et
mentons-nous, ma très chère,
Oublions que
nous sommes éphémères
Et que la Mort
viendra pour nous ravir
Après avoir
compté tous nos soupirs !
Elle regarde,
voyeuse impure,
Par le trou
béant de la serrure,
Et elle entrera
sans frapper, un jour,
Mais qu’importe !
nous avons notre amour.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 22 juillet 2018
Placebos
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