orage d'été
L’impassible Été
a soudain pleuré !
D’où viennent
donc ces larmes formidables ?
Quel chagrin
terrible et insondable
Emplit de
ténèbres ses yeux dorés ?
Les nuages sont
sombres et pesants,
Pareils à un
cahier souillé d’encre,
Loin d’eux le
Soleil jette son ancre
Et cherche un
port lointain et plus luisant !
L’impassible Été
pleure sur le monde
De sa tristesse
subite surpris,
Le vieil Hiver
dans sa mansarde rit ;
Le jeune
Printemps dans son palais gronde,
L’Automne
indécis à ce vacarme
Ne comprend
rien, et il semble pensif,
Voyant, comme
des flots sur le récif,
Se briser ses
gigantesques larmes !
Et l’Été,
lui-même en sueur,
Continue à gémir
avec tristesse,
Il ne sourit
pas, mais l’orage cesse
Et le ciel est
balafré de lueurs.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 20 juillet 2018
Orage d'été
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