CONTE: LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DU RUSÉ VOLEUR (PARTIE iI)
II. Comment le rusé Pornic dupa sa pieuse mère
Quand sa mère alla à l’église, le
lendemain,
A son insu Pornic prit le même chemin,
Et courut se cacher derrière la Vierge,
Voilé par l’épais marbre et par les
grands cierges.
Sa vieille mère vint, et prosternée se
mit
A réciter forces prières, et gémit
En demandant à la Vierge son assistance
Et répétant avec la même insistance :
« Sainte mère du Christ, mon esprit
est bien las !
Pour le salut de l’âme de mon petit
gars,
Quel état devrait-il choisir ? Je
vous implore,
Mère comme vous mais avec moins d’aurore,
De répondre à mon cœur. » « Fin
voleur ! Fin voleur ! »
Répondit une voix d’enfant. « Quelle
douleur !
Tais-toi, petit enfant, laisse parler ta
mère ! »
S’écria la vieille femme, bien amère,
En croyant que l’enfant Jésus lui répondit.
« Ah ! mon pauvre Pornic par
Dieu sera maudit
Si jamais il choisit une telle carrière !
Répondez, ô douce Vierge, à ma prière :
Quel métier convient à mon enfant, s’il
vous plaît ? »
« Fin voleur ! » répondit
Pornic qui lui parlait
En prenant cette fois une voix de femme.
« Misère ! mais pour le salut
de ma propre âme,
Je m’incline devant vous et vous obéit,
Car il trahit le Christ, celui qui vous
trahit. »
Et la pieuse femme s’en retourna chez
elle,
Se hâtant de mettre Pornic, avec zèle,
En apprentissage chez un maître voleur,
Croyant ainsi plaire à la mère du
Seigneur.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mercredi 14 mars 2018
Conte: Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie II)
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