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CONTE: LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DU RUSÉ VOLEUR (PARTIE XIIi)  
XIII. Pornic dupant de nouveau le crédule seigneur 
« Eh bien ! dit le seigneur,
tout doit un jour finir.  
Ta femme est morte et rien ne la fera
revenir. » 
« Mais non, reprend Pornic, la Mort
m’est docile 
Et ressusciter ma femme sera facile. » 
« Mais tu rêves, mon gars ! »
« Attendez donc pour voir, 
De la ramener à la vie je fais mon
devoir. » 
Et Pornic siffle, siffle, à casser une
église. 
« Ah ! Tu es impuissant !
Elle a été prise, 
Ta bonne femme, elle ne reviendra
jamais. » 
« Patience, patience ! »
De nouveau il se met 
A siffler, à siffler...et tout à coup
module 
L’air convenu. « Tout cela est bien
ridicule ! » 
S’écrie le châtelain, Chenapan que tu
es, 
Au lieu de t’écouter, j’aurais dû te
tuer ! 
Tu oses te moquer de moi encore ! » 
La morte se lève soudain comme une
aurore 
Dans le ciel de la vie, en ouvrant ses
grands yeux 
Pareils à deux soleils également radieux, 
Et le seigneur s’écrie : « Ah !
Quel miracle insigne ! 
De tous mes éloges ton sifflet est digne !
 
Je ne te ferai rien, mon ami, mais
consens 
A me le vendre ! » « Non. »
« Dix écus d’or ? » « Non ! » « Cent ? » 
« Jamais ! » « Parbleu,
l’ami, tu fais le difficile !  
Deux mille écus ? » « C’est
peu, seigneur ! » « Alors dix mille ?  
Allons, c’est ma dernière offre, ou bien
c’est la mort. » 
« Je vous le vends, mais à regret,
si c’est mon sort. »  
Le seigneur, tout content, compte aussitôt
l’argent, 
Le donne au fin voleur, puis monte,
diligent, 
Sur son cheval, et au château sans
tarder rentre, 
Pour cacher son sifflet magique dans son
antre. 
[A SUIVRE] 
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
jeudi 29 mars 2018
Conte: Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie XIII)
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