Conte: Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie X)

CONTE: LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DU RUSÉ VOLEUR (PARTIE X)  Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie I) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie II) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie III) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie IV) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie V) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie VI) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie VII) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie VIII) Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie IX) X. Le deuxième défi du seigneur « Ce Pornic est rusé, mais n’est point magicien. Je vais me venger et confondre ce vaurien ! » S’écrie le seigneur qui sur son cheval monte Et s’en va chez le fin voleur de ce conte. « Pan ! pan ! pan ! pan ! » Pornic ne va pas lui ouvrir, Caché dans le tonneau, ne voulant pas mourir. Sa femme va ouvrir : « Qu’y a-t-il pour le service De mon seigneur ? » « Où est Pornic ? Pour ses vices Je veux bien le punir, mais j’ai une mission Pour lui. » « Il est parti. » « Avant sa punition, Dis-lui, s’il veut être célèbre après son âme, De prendre les draps sur lesquels moi et ma femme Nous dormons chaque nuit. Le feras-tu savoir  A ton mari ? » Le doigt sort. « Je fais mon devoir, Et il sera content. » « Cela le regarde ! Dis-lui que s’il se fait attraper par mes gardes Il subira, quand il sera chargé de fers, Des tourments tels qu’il n’y en a pas eu en enfer. » Le fin voleur ne sait point quoi faire. La chose Est fort difficile, même pour lui. S’il ose Aller à la chambre du seigneur, son destin Sera la mort. Du soir songeant jusqu’au matin, Il finit par trouver, et maintenant plus tranquille, Se met à fabriquer d’une façon habile Un bonhomme de paille, habillé comme lui, Coiffé de son chapeau, se repose, et la nuit      S’en va chez le seigneur, se faufilant derrière Les haies et les buissons et les grosses pierres. Arrivé au château, il cache son mannequin Et demeure caché, comme attendant quelqu’un. [A SUIVRE] Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène