pygmalion et galatée
Jean-Léon Gérôme,
Pygmalion et Galatée (1890)
Pygmalion,
éternel célibataire,
Embrasse
sa création au corps clair,
Belle
divinité ubiquitaire,
Faite
de marbre et qu’il croit de chair.
Épris
d’une illusion magnifique,
D’un
lointain rêve idéal et sans fin,
De
sa voix il entend la musique
Et
respire l’odeur de son parfum,
Comme
la fleur enlace ses pétales
Quand
la nuit vient et quand s’en va le jour,
Enivré
d’une chimère fatale
Il
l’enlace avec fureur et amour,
Et
sur ces lèvres il pose ses lèvres,
Tremblant
et amoureux de ce grand froid,
Comme
les amants empli de fièvre
Et
d’un mystérieux et vague effroi !
Il
veut lui donner un peu de son âme,
Un
peu de son esprit, de sa santé,
Il
la sent dans ses bras devenir femme,
Comme
le poète un souvenir chanté ;
Le
fils de Vénus, sur son nuage,
Bande
son petit arc, souriant, vainqueur,
Et
s’amusant de ces enfantillages,
De
Pygmalion épris cherche le cœur.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 13 mars 2017
Pygmalion et Galatée
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: