dimanche 8 mai 2016

L’Éphémère

l'éphémère 

La jeunesse reluit comme une aurore
Dans l’azur de la vie,
Nous voudrions qu’elle reluise encore
Sans nous être ravie ;

Ô prairies vertes de notre enfance,
Doux printemps de l’âme !
Temps où nous étions sans défense
Et aimions avec flamme !

Ciels bleus que n’appesantit nul nuage !
Bienveillantes étoiles !
A l’abri des vents et des orages
Errait notre voile !

Toute femme était une déesse
Tout parfum une ivresse,
Tout sourire était une promesse,
Toute main caresse !

Mais, hélas ! le temps passe, rapide,
Comme le vent houleux,
Et assèche notre cœur limpide
Et comme la mer bleu,

La vie moissonne les heures volages
Qui fleurissent aux sillons,
Nous perdons nos rêves avec l’âge
Et nos cœurs leurs rayons,

La vieillesse de l’âme, avant l’heure,
Blanchit les cœurs chenus,
Le trépas, à la jeunesse qui pleure
Dit : « viens, je suis venu. »


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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