Présence
Réveille l’enfant
qu’il étonne, 
Quand vient la
sombre nuit 
Et le jour qui
rayonne, 
Quand tout semble
ployé 
Par un fardeau de
lumière, 
Epris et effrayé, 
Quand tout dit des
prières 
A l’illustre
créateur, 
Le sage devine 
De ce grand Livre
l’auteur 
Et lit la promesse
divine 
Ecrite en lettres
de feu 
Sur les pétales
des roses 
Et dans l’azur
radieux 
Et murmurée par
les choses : 
« Le jour
viendra où  
Les tremblantes
âmes, 
Foudroyées par le
courroux 
Et rongées par les
flammes, 
Ou bénies par
Celui 
Qui créa le monde, 
Luiront comme le
jour luit, 
Et voiles portées
par les ondes 
D’une paisible
mer, 
Elles iront au
rivage, 
Loin de l’écueil
de l’enfer, 
Où des nymphes
volages 
Disent des poèmes
d’amour 
En chantant sous
les chênes, 
Et changent chaque
jour, 
Divines et
humaines ! » 
Homme, contemple
en marchant 
L’universel
sourire ! 
Ô, l’azur est un
chant ; 
La nuit est une
lyre ! 
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 
 | 
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
jeudi 11 octobre 2012
Présence
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