Les politiciens
Vous vous enivrez,
vampires, 
Et en feignant de
nous bénir 
Vous errez, aux
lèvres un sourire, 
En promettant l’éden
fleuri 
A tous les damnés
qui souffrent, 
Cœur sombres et vaguement
épris 
De la nuit et du
gouffre ! 
Vous bercez, aux
sirènes pareils, 
Les mortels que la
faim tourmente, 
Quand on voit
reluire le soleil 
Aux lueurs douces
et charmantes, 
Vous vous cachez
en attendant 
L’heure ténébreuse
et fourbe 
Où la nuit ronge
avec sa dent 
La création dans
sa tombe ! 
Ô, vils et sombres
orateurs, 
Ames nauséabondes
et noires ! 
Du peuple qui
gémit et meurt 
Vous louez les
victoires, 
Pour vous, la
veuve et l’orphelin 
Sont les piliers
du trône ; 
Vos cœurs sont de
ténèbres pleins, 
Ennemis du soleil
qui rayonne ! 
Pour vous, la
blême Pauvreté 
Est un sceptre, et
la misère 
Au front pâle et
effronté 
Est une
bienveillante chimère ! 
Soyez maudits,
soyez flétris, 
Au nom de tous les
misérables 
Qui errent, par le
jour surpris, 
Baissant leurs
fronts vénérables ! 
Ombres, revenez à
la nuit, 
Et revenez à l’abîme ! 
Au nom de l’aurore
qui reluit 
Et de la clarté
sublime ! 
De notre sang, de
nos soupirs, 
Vous vous enivrez,
vampires, 
Et en feignant de
nous bénir 
Vous errez, aux
lèvres un sourire, 
En promettant l’éden
fleuri 
A tous les damnés
qui souffrent, 
Cœur sombres et vaguement
épris 
De la nuit et du
gouffre ! 
Vous bercez, aux
sirènes pareils, 
Les mortels que la
faim tourmente, 
Quand on voit
reluire le soleil 
Aux lueurs douces
et charmantes, 
Vous vous cachez
en attendant 
L’heure ténébreuse
et fourbe 
Où la nuit ronge
avec sa dent 
La création dans
sa tombe ! 
Ô, vils et sombres
orateurs, 
Ames nauséabondes
et noires ! 
Du peuple qui
gémit et meurt 
Vous louez les
victoires, 
Pour vous, la
veuve et l’orphelin 
Sont les piliers
du trône ; 
Vos cœurs sont de
ténèbres pleins, 
Ennemis du soleil
qui rayonne ! 
Pour vous, la
blême Pauvreté 
Est un sceptre, et
la misère 
Au front pâle et
effronté 
Est une
bienveillante chimère ! 
Soyez maudits,
soyez flétris, 
Au nom de tous les
misérables 
Qui errent, par le
jour surpris, 
Baissant leurs
fronts vénérables ! 
Ombres, revenez à
la nuit, 
Et revenez à l’abîme ! 
Au nom de l’aurore
qui reluit 
Et de la clarté
sublime ! 
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 
 | 
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
dimanche 21 octobre 2012
Les politiciens
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
20:39
Libellés :
blog,
muse,
poème,
poésie,
politiciens,
politique,
soupirs,
tunisie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: