Le premier amour
Quand mon regard
vit ton regard
Déesse qui erre et
rayonne
Rêveuse et belle,
dans les boulevards,
Appesantie par sa
couronne,
Mon cœur, comme
une proie blessé
Par les dards du
fils d’Aphrodite,
Gémit, doucement
terrassé
Par tes grâces et
par ta fuite !
Tu t’en allas ;
je méditais
Epris de ton
parfum sublime,
Ce doux souvenir
qui me restait
De ta beauté
magnanime !
Et jaloux du vent
amoureux
Qui caressait ta
chevelure,
A la couleur de
tes yeux
Et la noblesse de
ton allure
Je songeais, bercé
par tes vers,
Epris de ta voix
sans l’entendre,
Captif enchaîné à
tes fers,
Je te priais de m’attendre
De sourire et me
consoler
Déité à mes feux
rebelle,
Mais dans l’azur,
pour t’envoler,
Rêveuse, tu
déployas tes ailes !
Ô, douceur du
premier amour,
Cette deuxième
naissance !
Radieux comme l’aurore
et le jour,
Innocent comme l’enfance !
Mon désir boudeur
a grandi
Dans le berceau de
tes caresses,
Téméraire comme un
bandit
Et ardent comme la
jeunesse !
Sois nue comme la
vérité
Ou chaste comme un
mensonge,
J’aimerai ta douce
beauté
Et je chérirai mes
songes,
Et j’errerai, pâle
prospecteur
Epris de l’or de
tes charmes,
En m’enivrant de
tes senteurs
Et en bénissant
mes larmes !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 3 mai 2012
Le premier amour
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