jeudi 24 mai 2012

Hymne à une beauté cachée


Hymne à une beauté cachée

Ô, ma douce bien-aimée !
Ouvre ta porte fermée
Que caresse la brise
Et où mes vers se brisent
Comme les flots sombres et plaintifs
Se brisent sur le récif !
Devant ta porte close,
Tels le parfum d’une rose
Le vent emporte doucement
Mes poèmes d’amour charmants
Comme tu es charmante,
Et l’hirondelle volante
Les chante au Printemps épris,
Mais toi, tu n’as point souri
A mon cœur qui t’adore !
Légère comme l’aurore,
Radieuse, pour nous réveiller,
Dans le ciel de ton foyer,
Chaque jour tu te lèves,
Autour de toi tout rêve
Et les oiseaux chantent, pieux,
Tes charmes doux et radieux !
Des hommes et de la nature
Tu n’entends pas les murmures,
Et rapide, sans les voir,
En berçant le monde noir,
Comme une foudre tu passes,
De tous tes amants lasse
Quand maints poètes errants
Bénissent ton amour tyran !



Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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