dimanche 15 avril 2012

A une maîtresse


A une maîtresse


Ô, ma douce maîtresse,
Déesse de mon cœur
Bercé par ta paresse
Et ton sourire vainqueur,

Daigne qu’un amant qui passe
Epris de ta beauté,
Chante tes célestes grâces
Et loue ta cruauté !

Tu marches comme une reine
Devant mes yeux éblouis,
Comme l’azur sereine,
Tu rêves et tu reluis,

Ton corps est un poème
Par Aphrodite chanté ;
Ô, dis-moi que tu m’aimes
Ou frappe de cécité

Mes yeux qui t’admirent,
Amoureux de tes yeux,
Et supplient ton sourire
De rayonner, radieux !

Ne t’en va pas, légère
Comme l’oiseau et le vent !
Sache que sans toi j’erre
Dans les rues en rêvant

De te voir et d’entendre
La musique de ta voix !
Ici je vais attendre
Que tu t’éprennes de moi !

Ici je demeure
Sans jamais me lasser,
Jusqu’à ce que je meure
Ou tu viennes m’embrasser !



Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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