Demos, Esprit de la Mélancolie

demos, esprit de la mélancolie Demos, Esprit de la Mélancolie, Descend dans la ville aux sombres trottoirs Que le printemps radieux sans cesse oublie Et que l'hiver couvre d'un linceul noir. Les portes et les fenêtres sont closes Mais il passe comme l'air sombre et lourd Et qui assombrit toutes les choses, À travers les grands murs, épais et sourds ; Aux cafés miteux de la capitale, Pareil à tous ces clients éternels, Comme un homme invisible, il s'installe, Sous le plafond aussi froid que le ciel, En passant dans les rues, il contemple Sans intérêt, les passants désœuvrés Et d'autres, monotones et simples, Et qui vont au travail, l'air écœuré, Et tout cela remue et s'agite Dans son esprit grand et pourtant hagard, Car il aime la ville maudite Emplie d'ennuis et emplie de hasards. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène