seel, maître des vents Quand le ciel chantait dans la nature, Seel écoutait et était attentif Aux grondements et murmures chétifs Des quatre vents, qui sont des créatures : L'inexorable et terrible Borée, Vent du nord qui chante de sombres vers Et qui portait le fardeau de l'hiver Et le poids des tempêtes abhorrées ; Notos, vent du sud qui porte la pluie Comme un trésor luisant, dans ses tonneaux Remplis de nuages gris et pleins d'eau, Larme pesante que l'été essuie ; Euros, le vent empli de caprices Qui vient de l'est et qui est grand et froid Et aux éléments inspire l'effroi Quand il met notre monde au supplice ; Le doux Zéphyr, enfin, qui parfume La création, comme une immense fleur, Et la remplit des plus belles couleurs, Quand la chaumière tranquille aux bois fume. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mardi 26 septembre 2023
Seel, Maître des Vents
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