pichios, fantôme de la forêt Pichios voyageait dans les bois vastes, Rival des rayons et de la raison, Spectre errant et qui n'a pas de maison, Qui n'aime pas les villes et les fastes. Citoyen des forêts comme les bêtes Qui vivent dans de grands trous ténébreux, Il en comptait, la nuit, les yeux nombreux, Pareils aux volcans et aux tempêtes. Il passait souvent des nuits entières À songer à mille choses sans nom, À tout ce qui à la vie disait non, À de vagues entités altières, À des créatures terrifiantes, À des Satyres de l'Antiquité, À des monstres primordiaux redoutés Qui sortaient de la Terre béante, À des forces jadis invincibles, Génitrices du monde des vivants, Et s'en allait quelque part en rêvant Et contemplant les gouffres impassibles. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
samedi 30 septembre 2023
Pichios, Fantôme de la forêt
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