La maison de ma grand-mère
Bien que les
souvenirs ne soient que des chimères,
Je n’ai pas
oublié la maison de grand-mère,
Cette femme au cœur
d’or qui m’aime et me bénit
Et dont le doux
sourire est un ciel infini.
Mon cœur devient
tendre quand je pense à elle,
La mère de ma
mère ! Elle est la plus belle
Et de ma vie la
plus radieuse des saisons !
J’ai grandi sur
son cœur, grandi dans sa maison
Qu’un grand
jasmin couvrait de ses ailes blanches
Et les fleurs d’oranger
qui tombaient des branches
Et qu’avec
grand-père je cueillais souvent.
Aujourd’hui
quand j’y vais, je contemple en rêvant
Cet immense
berceau que mon cœur toujours aime :
Ces lieux, bien
qu’ils soient beaux, ne sont plus les mêmes,
Le jasmin a
vieilli comme mes souvenirs,
Mon grand-père n’est
plus, mais prompte à me bénir,
Chaque fois que
j’y suis, ma grand-mère arrive,
Car rien du
plaisir de me revoir ne la prive,
Et malgré son
âge vénérable, en courant,
Vient m’embrasser
mille fois, parfois en pleurant,
Et en me
reprochant toujours mon absence.
Mais c’est à
elle et à sa maison que je pense
Quand je me sens
perdu, quand la vie me fait mal,
Comme un marin
qui dans les orages fatals
Pense au port
qui l’attend, à sa femme, à sa fille,
A son fils, à la
joie d’être avec sa famille,
Et ton souvenir
sacré, maison où j’ai grandi,
M’aide à rester
vivant dans ce monde maudit.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
vendredi 10 mai 2019
La maison de ma grand-mère
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
22:25
Libellés :
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