vendredi 6 juillet 2018

Apesanteur

apesanteur

Tout homme fatigué, sous le ciel clair
Qui s’étend comme une mer de nuages,
Est content de briser parfois ses fers
Et de faire un poétique voyage,

D’être pareil aux lapins et aux fleurs,
Aux ruisseaux que caresse la brise,
De n’avoir point de but ni de douleur
Et d’errer comme dans une Venise

Dans le dédale de son propre esprit
Qui nulle part ici-bas ne mène,
Pareil à un condamné qui sourit

Sur l’échafaud auguste et éternel
De la vie, en ces moments solennels
Où il oublie les choses humaines.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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