apesanteur
Tout
homme fatigué, sous le ciel clair
Qui
s’étend comme une mer de nuages,
Est
content de briser parfois ses fers
Et
de faire un poétique voyage,
D’être
pareil aux lapins et aux fleurs,
Aux
ruisseaux que caresse la brise,
De
n’avoir point de but ni de douleur
Et
d’errer comme dans une Venise
Dans
le dédale de son propre esprit
Qui
nulle part ici-bas ne mène,
Pareil
à un condamné qui sourit
Sur
l’échafaud auguste et éternel
De
la vie, en ces moments solennels
Où
il oublie les choses humaines.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
vendredi 6 juillet 2018
Apesanteur
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
23:23
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