l'éphémère
La jeunesse
reluit comme une aurore
Dans l’azur de
la vie,
Nous voudrions
qu’elle reluise encore
Sans nous être
ravie ;
Ô prairies
vertes de notre enfance,
Doux printemps
de l’âme !
Temps où nous
étions sans défense
Et aimions avec
flamme !
Ciels bleus que
n’appesantit nul nuage !
Bienveillantes
étoiles !
A l’abri des
vents et des orages
Errait notre
voile !
Toute femme
était une déesse
Tout parfum une
ivresse,
Tout sourire
était une promesse,
Toute main caresse !
Mais, hélas !
le temps passe, rapide,
Comme le vent
houleux,
Et assèche notre
cœur limpide
Et comme la mer
bleu,
La vie moissonne
les heures volages
Qui fleurissent
aux sillons,
Nous perdons nos
rêves avec l’âge
Et nos cœurs
leurs rayons,
La vieillesse de
l’âme, avant l’heure,
Blanchit les cœurs
chenus,
Le trépas, à la
jeunesse qui pleure
Dit : « viens,
je suis venu. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
dimanche 8 mai 2016
L’Éphémère
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