A une rebelle
Dans tes yeux
charmants
Et comme une fleur
éclore
Et répandre
doucement
Ses parfums
sublimes
Qui enivrent mon cœur,
Toujours magnanimes,
Eternellement vainqueurs !
Cœurs emplis de
ténèbres,
Les farouches
conquérants,
Tous les héros
sombres
Et tous les noirs
tyrans,
Eussent, figures
altières,
Courbé leurs
fronts hagards,
En voyant la
lumière
De ton radieux
regard !
Les rois, par
leurs couronnes
Fièrement appesantis,
Pour que tu
rayonnes
Eussent tous
consenti,
Pour te voir
sourire,
A jeter à la mer
En s’armant d’une
lyre,
Leurs sceptres et
dit des vers !
Les antiques
poètes
Auraient doucement
chanté
En bravant les
tempêtes
Et les flots
redoutés
Tes célestes
grâces
Dans un chant
triste et pur
Où les rimes
embrassent
Les bouches des
vers obscurs !
Et moi, ma belle,
Je n’ai que mes
soupirs,
Et, déesse
rebelle,
Je vais doucement
gémir
Pour que tu sois
plus douce,
Pour que tu m’aimes
enfin,
Fleur qui dans mon
cœur pousse
Aux langoureux
parfums !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mardi 18 septembre 2012
A une rebelle
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