CARTES POSTALES (108) Sur la ville roide comme une écorce, Le soleil puissant brille avec force Pour cuire les humains dans son grand four. Il semble éternellement faire jour, Les maisons de sueur sont couvertes, Le soleil jaunit les choses vertes, Messager radieux de la sombre Mort, Et les rayons qui tombent sont si forts Qu’on eût dit plutôt d’ardentes flèches ; La ville hurlante a la gorge sèche. L'on se cache, comme d'un ennemi, De ce soleil brûlant, et l’on frémit Sous la brise, pourtant artificielle, Des climatiseurs qui tournent avec zèle Ainsi que de formidables moulins. L’air est dangereux et de hasards plein Et les nuages lourds et immobiles, Les hordes sombres de mendiants débiles Errent comme des fantômes maudits Qu’on voit sortir à l'heure du midi. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 7 août 2023
Cartes postales (108)
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