moïse et la pierre Ô croyants ! ne ressemblez pas à ceux qui offensèrent Moïse. Dieu le lava de leur calomnie, et lui donna une place distinguée dans le ciel. (Coran, 33, 69) Les Hébreux se lavaient nus et étaient ensemble Alors que Moïse, qui à tous les prophètes ressemble Par sa grande pudeur, se lavait toujours seul En pensant sans doute au tombeau et au linceul Ou au jour où tous les hommes vont comparaître Sans aucun compagnon, devant le Dieu des êtres. Certains d’entre eux raillaient cette pudicité Et dirent à son sujet beaucoup d’obscénités Et qu’il avait honte de montrer quelque vice. Dieu voulait déjouer leurs sombres artifices : Moïse avait posé, un jour, en se lavant, Sur une pierre sa tunique. Le bravant, La pierre, animée par Dieu, prit sa tunique Et se mit à courir. Moïse, avec panique, Courait derrière elle et criait : « Pierre, rends-moi Ma tunique ! » et il la frappa six ou sept fois, La balafrant avec vigueur et colère. Tout cela n’était pas, certes, pour déplaire Aux Hébreux qui avaient médit de lui. Surpris En le voyant nu, ils poussèrent de grands cris, Et pleins d’admiration soudain, répétèrent : |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 16 mars 2021
Moïse et la pierre
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