La malédiction Que la fortune d’Abou-Lahab périsse, et qu’il périsse lui-même ! (Coran, 111, 1) Le Prophète, fidèle à la voix divine, Monta, un matin, sur une grande colline Et s’écria : « Venez tous ! venez tous ! à moi ! » Ils vinrent tous, le cœur empli d’un grand émoi, Croyant que le danger menaçait leur terre, Armés de leurs lances et de leurs cimeterres. Le Prophète alors dit : « Si je venais, un jour, Pour vous annoncer que l’ennemi rôde autour De nous, me croiriez-vous ? » « Comment ne pas te croire ? Répondit-on, dans tout ce que tu déclares, Mahomet, tu nous dis toujours la vérité. » « Sachez alors que le vrai dieu est irrité, Et qu’il m’envoie à vous, repartit le Prophète. Au-dessus des sept cieux, il voit ce que vous faites, Et d’un grand châtiment je viens vous avertir. » « Est-ce pour cela que tu nous as fait venir ? On se réveille et tu nous parles des supplices ! S’écria Abou-Lahab. Que tu périsses ! » « Périsse Abou-Lahab, qu’il périsse deux fois, Dit Dieu, lui et sa femme ennemie de la foi. À quoi lui ont servi toutes ses richesses ? Sans que son douloureux tourment jamais ne cesse, L’enfer l’embrasera, il sera aux abois. Quant à son épouse, la porteuse de bois, Elle y portera au cou une corde en flamme. » Toute leur vie, Abou-Lahab et sa femme Demeurèrent, maudits par le glorieux Coran, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 9 novembre 2020
La Malédiction
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