RE-stances
D’après le poème « Stances » de
Jean-Baptiste Rousseau (1671-1741) duquel je ne garde ici que la première
strophe
Que
l’homme est bien, durant sa vie,
Un
parfait miroir de douleurs,
Dès
qu’il respire, il pleure, il crie
Et semble prévoir ses malheurs.
Quelle
pauvre créature !
Larmes
aux yeux et sueur au front,
Il
erre dans la nature
Comme
ses fils erreront.
Les
montagnes, les cieux, la terre,
N’ont
pas voulu de son fardeau,
Il
le porte seul sur son dos,
Accablé
par ses chimères.
Dès
qu’il ferme la porte lourde
De
sa demeure au soir charmant,
Toute
l’humanité est sourde
À
ses invincibles tourments ;
Plus
d’amis. La solitude,
C’est
l’heure de la vérité,
Du
sage c’est l’habitude
Qui
voit avec sévérité
Le
monde où les mortels vivent,
Tandis
que l’autre attend le jour
Pour
que ses faux amis arrivent
Et
lui apportent un peu d’amour.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 6 juillet 2020
Re-Stances
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