RE-LA chute des feuilles
D’après le poème « La chute des feuilles » de
Charles-Hubert Millevoye (1782-1816) duquel je ne garde ici que la première
strophe
De la dépouille
de nos bois
L’automne avait
jonché la terre ;
Le bocage était
sans mystère,
Le rossignol
était sans voix.
Comme des
statues antiques,
Tous les arbres
sont dénudés,
Les bois par la
saison ridés
Sont emplis de
la musique
Des spectres
comme la nuit sombres
Du printemps
splendide et défunt,
Et qui se répète
sans fin
Dans ces manoirs
qu’agrandit l’ombre.
Ces grands
arbres sans feuilles
Sont comme des cœurs
sans espoirs,
Ils ont la
majesté du soir
Que le firmament
endeuille ;
Elles tombent,
sèches et mortes,
Avant que ne
vienne le vent
Pour les
emporter en rêvant
Au néant, cette
grande porte
De la demeure du
monde.
On entend la
respiration
De la vivante
création,
Mer aux
innombrables ondes.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 14 juillet 2020
Re-La chute des feuilles
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