CŒUR mutant
Mon cœur est
comme la mer
Orageuse et
limpide
Et dont les
flots rapides
Sont éternellement
amers ;
Les idées,
voiles, vaisseaux
Ou somptueuses
frégates,
Mots d’une
sombre hyperbate,
Errent dans les
vastes eaux !
Mon cœur change
et il grandit,
Mon cœur est
plus éphémère
Que ces ondes
amères,
Et j’entends
tout ce qu’il dit,
Ses grands
battements puissants,
Rimes toujours
nouvelles,
Chants continus
et bruits d’ailes
Se répétant dans
mon sang !
Comme si j’avais
deux cœurs,
Un pour moi, un
pour le monde,
L’un soupire, l’autre
gronde,
L’un est doux, l’autre
moqueur,
Tout mon corps
bat sans répit
Et reçoit toutes
les choses,
Le pétale dans
la rose
Comme le grain
dans l’épi.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 1 avril 2020
Cœur mutant
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