mardi 30 octobre 2018

Ciel ocre

ciEl ocre

Le ciel, pareil à la terre,
Semble un peu de poussière
Ou un vieux vase cassé
Au fond duquel noir, lassé,
Le soleil reluit à peine.
La destinée humaine
Gémit dans ce manuscrit
Empli de mots et de cris !
Nul oiseau rebelle
Ne remue sa petite aile
Dans cet improbable azur,
Grand, ténébreux et impur,
Pareil à une plaie rouge.

Le vent lourdement bouge
Dans cette vaste prison,
L’imperturbable horizon,
Ce vieillard misérable
De sa bure vénérable
Vêtu, et marchant le soir
Dans d’infinis sentiers noirs.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Mon avis sur cet article: