ciEl ocre
Le ciel, pareil
à la terre,
Semble un peu de
poussière
Ou un vieux vase
cassé
Au fond duquel
noir, lassé,
Le soleil reluit
à peine.
La destinée
humaine
Gémit dans ce
manuscrit
Empli de mots et
de cris !
Nul oiseau
rebelle
Ne remue sa
petite aile
Dans cet
improbable azur,
Grand, ténébreux
et impur,
Pareil à une
plaie rouge.
Le vent
lourdement bouge
Dans cette vaste
prison,
L’imperturbable
horizon,
Ce vieillard misérable
De sa bure vénérable
Vêtu, et
marchant le soir
Dans d’infinis
sentiers noirs.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 30 octobre 2018
Ciel ocre
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