tristesse physique
Tel un enfant
sans demeure,
Le ciel orphelin
pleure
Sur l’épaule du
vieux soir,
Tout ici-bas est
si noir
Dans la nuit
jetant son ancre,
On dirait qu’un
peu d’encre
Est tombé, un
jour de froid,
D’un artiste
maladroit.
Le vent malade
râle
Et dans les
arbres pâles
Chante l’hymne
des défunts,
Comme un océan
sans fin
Tourmenté par l’orage,
La terre emplie
de rage
Sur les maisons
déferlant,
Lâche ses
spectres hurlants,
Ténébreux et
difformes,
Criant dans la
nuit énorme.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 23 août 2018
Tristesse physique
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