l'exilé
Comme l’oiseau
au ciel, j’erre,
Sous le
firmament infini,
Ma lyre au bec
et aux serres,
Et je maudis et
je bénis.
Je contemple
toutes les cimes
Des arbres,
toutes les forêts,
En cherchant le
nid sublime
Qui à m’accueillir
serait prêt ;
Je contemple les
verdures
Et les radieuses
saisons,
Pour trouver
dans la Nature
Mon hospitalière
maison ;
J’observe les
pâles branches
Appesanties par
leurs gros fruits,
Et les
immensités blanches
Dans le vaste
ciel qui reluit,
Et j’envie la
douce bergère
Ainsi que l’hirsute
berger ;
Toute terre m’est
étrangère
Et tout pays m’est étranger.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 8 août 2018
L'exilé
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