mercredi 8 août 2018

L'exilé

l'exilé

Comme l’oiseau au ciel, j’erre,
Sous le firmament infini,
Ma lyre au bec et aux serres,
Et je maudis et je bénis.

Je contemple toutes les cimes
Des arbres, toutes les forêts,
En cherchant le nid sublime
Qui à m’accueillir serait prêt ;

Je contemple les verdures
Et les radieuses saisons,
Pour trouver dans la Nature
Mon hospitalière maison ;

J’observe les pâles branches
Appesanties par leurs gros fruits,
Et les immensités blanches
Dans le vaste ciel qui reluit,

Et j’envie la douce bergère
Ainsi que l’hirsute berger ;
Toute terre m’est étrangère
Et tout pays m’est étranger.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

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