Hymne à l'automne
« Les Hymnes » :
Tu es maussade
comme le cœur des poètes,
Ô, Automne
ténébreux et changeant !
Comme eux, on te
voit errer en songeant,
Imitant les
ermites et les chouettes,
Contemplant quelque
chose d’invisible
Que tu es le seul
à apercevoir,
Au front portant la
marque du savoir
Comme une
malédiction terrible !
Souvent pâle,
mystérieux fantôme,
Tu hantes, la
nuit, les bois ténébreux
Que tu emplis de
tes soupirs nombreux
En t’en allant
dans l’ombre, loin des hommes !
Des saisons berger
mélancolique
Et qui voit passer
l’été flamboyant
Et son frère, le
printemps verdoyant
Qui sourit à l’hiver
symbolique,
Tu demeures muet,
n’osant rien dire,
Le front levé
comme si, silencieux,
Tu cherchais
quelque chose dans les cieux,
Ô, majestueux et
triste sire !
Contemplateur des
splendeurs célestes,
Tu vois aller les
jours et les saisons
En rêvant de
revenir à la maison,
Enfant abandonné
et funeste !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mercredi 12 février 2014
Hymne à l'Automne
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: