mercredi 20 juin 2012

Monologue d’un salafiste


Monologue d’un salafiste


« Impies, Dieu allume dans les nuées
Son foudre qu’il fera tomber sur vous
Et que ses archanges pleins de courroux
Ravivent avec leurs ailes déployées !

Satan parle quand vous ouvrez la bouche,
Vous courroucez le dieu que vous reniez,
Le clairon du Jugement dernier
Retentira, impassible et farouche,

En ébranlant le ciel et la terre !
Et vous frémirez, ô, enfants perdus
En gémissant sans être entendus
Dans la Géhenne où les démons errent !

La femme est du Mal la polaire étoile
Quand elle sourit, fière de sa beauté !
Les deux anges, debout à ses côtés,
Lui demandent chaque jour : « Où est ton voile ? »

L’art est de l’enfer la porte ouverte
Car seul Dieu crée, arrogants mortels !
Vous lui rappelez les païens autels
Et les nations foudroyées et mortes !

Et vos désirs maudits sont les voiles
Qui au royaume de la Perdition
Vous conduisent, aveuglés par vos passions
Et au front une marque fatale !

Coupez des mains et coupez des têtes,
Châtiez les pécheurs pour plaire à Dieu
Qui est clément et miséricordieux
Et qui voit ici-bas ce que vous faites !

Ils sont trop nombreux pour qu’il les punisse
Seul. Soyez donc les dignes messagers
De la colère du Seigneur affligé
Et courroucé par nos sombres vices !

Sa voix éternelle est trop pure
Pour qu’elle entendue par vous,
Obéissez-lui, obéissez-nous,
Ou tremblez des infernales tortures

Et des vautours aux ailes enflammées
Et qui rongeront vos éternelles peaux,
Quand vous errerez, un jour, sans flambeaux,
Dans les ténèbres et dans les fumées ! »


 Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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